Les auteurs de cette exposition se permettent un parallèle avec les premiers métros de Londres, New York et Berlin, en diffusant des images de ces derniers. Une autre salle explore la construction du métro. "L'essentiel des grandes lignes a été créé par la force de l'homme. Les ouvriers piochaient le terrain et étaient protégés par une sorte de bouclier", raconte le co-commissaire, devant des photographies représentant les chantiers de l'époque. À quelques mètres, a été affiché le tableau "La construction du métropolitain" de Luigi Loir (1900) et une maquette des années 1930 présentant des galeries boisées, une méthode similaire à celle mise en œuvre pour creuser des mines et carrières.

 

"Par son caractère fonctionnel, le métro s'affirme comme un symbole de modernité." Cela se démontre aussi par le style des accès, aux formes parfois insolites dessinées par l'architecte Hector Guimard, maître de l'art nouveau. Plus loin, une maquette montre "l'absolue nécessité de la Ville à posséder une cartographie du sous-sol", alors inexistante. "Paris menait à cette époque une stratégie d'urbanisme en voulant mutualiser les connaissances sur les égouts, le métro et les RER", ajoute Dominique Perrault.

 

 

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