Après la première phase, a démarrée dans les années 2000, la deuxième grande vague de rénovation urbaine, lancée il y a un an, risque de se faire au rabais, ont alerté les 732 bailleurs sociaux réunis à Nantes pour le Congrès de l'Union sociale de l'habitat (USH).

La deuxième grande vague de rénovation urbaine, (ANRU 2) lancée il y a un an, risque de se faire au rabais, ont répété ce jeudi 29 septembre, les 732 bailleurs sociaux réunis au congrès USH à Nantes, car son financement reste incertain.

 

"Nous ne voulons pas être les bailleurs des ghettos"

 

"Nous ne voulons pas être les bailleurs des ghettos, a répété Jean-Louis Dumont, président de l'USH dans son discours de clôture, jeudi après-midi, devant un auditoire à l'écoute. Le Mouvement Hlm s'est engagé de toute sa force dans le Programme national de rénovation urbaine. Il est prêt à le faire avec la même conviction dans le nouveau programme de renouvellement urbain."

 

Avant d'ajouter : "Il veut le faire en partant de l'intérêt des habitants, de la nécessité de repenser des quartiers, de les réintégrer dans la ville. Mais il ne veut pas avoir à mener un programme dont la qualité serait dégradée par rapport à ce que la justice territoriale impose."

 

Rappelons que Manuel Valls a dit en début du congrès HLM avec fermeté, que "l'avenir des quartiers était une responsabilité forte et que l'Etat allait y prendre toute sa place." Une bonne nouvelle. Mais, "sa concrétisation doit être rapide et sans équivoque dans le projet de loi de finances", a avertit le président de l'USH.

 

En réponse, Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, s'est engagé à respecter le budget promis dans le PLF 2017 à hauteur de 411 millions d'euros. Une enveloppe qui permettra d'assurer le financement des 435contrats de ville signés à l'échelle intercommunale en 2015. Rappelons que le NPNRU est appuyé notamment par les 5 milliards d'euros de subventions principalement financés par Action Logement.

 

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