EN IMAGES. Tout à l'ouest du jardin des Tuileries, les monumentales rampes du Fer-à-Cheval sont en cours de restauration. Des travaux qui doivent permettre d'en améliorer l'accessibilité, de les adapter à la circulation de véhicules lourds, et de les végétaliser pour redonner toute leur splendeur à ces accès.
Elles sont l'un des héritages d'André Le Nôtre dans le jardin des Tuileries. Tout à l'ouest du domaine, deux rampes s'élancent, monumentales et théâtrales, donnant accès aux terrasses qui bordent le jardin. De leur forme vient leur nom : les rampes du Fer-à-cheval.
Ces rampes sont très sollicitées. Outre les piétons, personnes à mobilité réduite (PMR) et véhicules pour la maintenance du jardin, des poids-lourds les empruntent régulièrement afin notamment de livrer les musées de l'Orangerie, d'une part, et du Jeu-de-Paume, d'autre part. Leur état était dégradé, la sous-couche de fondation apparaissant même par endroit, rendant leur utilisation par les véhicules, les piétons et les PMR particulièrement inconfortables.
Le musée du Louvre, qui assure la gestion des Tuileries depuis 2005, a donc décidé de lancer un projet de restauration des rampes s'inscrivant dans les deux schémas directeurs du jardin, détaille Maxime Maurice, chef de projet au jardin des Tuileries : l'un portant sur la mise en accessibilité, l'autre sur la revégétalisation. Les travaux, pour un montant global de 2,5 millions d'euros environ, visent ainsi trois objectifs : améliorer l'accessibilité pour les PMR et visiteurs du jardin et des musées de l'Orangerie et du Jeu de Paume ; rénover les sols stabilisés pour résister aux circulations de camions ; retrouver l'aspect originel des rampes en y replantant des topiaires, comme au XVIIe siècle.
Les travaux sur les rampes ont débuté à l'automne 2022. VRD, ferronnerie, éclairage, plantation sont au programme. A l'été 2023, c'était au tour des équipes de Colas d'entrer en scène, pour renouveler les revêtements. Une opération qui se déroule jusqu'à la mi-août.
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