Les panneaux de façade de deux hauteurs d'étage ont été préfabriqués en atelier et les menuiseries bois-alumimium des fenêtres ont été assemblées à pied d'œuvre. Au total, ce sont 2.579 m3 de bois qui ont été utilisés, dont l'origine est à 90% de résineux (épicéa et mélèze). Le bois provient majoritairement d'Europe (85%) et de France (15%).

 

 

Des deltas qui se croisent forment le contreventement de la façade, frappée d'éléments métalliques. "On a voulu mettre de la poésie en laissant libre l'ensemble du bâtiment car tout est quasiment démontable. Pour protéger la cage et assurer sa durabilité dans le temps, on l'a protégée d'une peau en verre extraclair, légèrement séparée de la structure bois, pour permettre une ventilation et une maîtrise de la température aussi bien en été qu'en hiver", explique Mathias Romvos. "On a trois matériaux sur cette façade, le métal, le verre et le bois, qui possèdent des dilatations différentes. Toute la peau vitrée est suspendue par des câbles rigides. On charge au fur et à mesure ces panneaux de verre et on tend le bâtiment pour qu'il n'oscille pas." Cette double peau maintient la température et permet, pour ce bâtiment passif, de gagner 60% d'éclairage d'ouverture de fenêtre.

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