L'extension a surtout permis de "détendre" au sens littéral du terme toutes les liaisons et les flux entre les deux bâtiments, et a permis au hall d'entrée d'être visible, au café de s'ouvrir sur la hall, à l'administration de respirer, et aux artistes d'avoir un lieu dédié à la répétition. S'il n'y a pas de continuité architecturale entre les deux volumes, c'est volontaire. Car il n'était pas aisé d'étendre la grande volumétrie ronde et pourpre du théâtre presque 20 ans après. Les architectes souhaitaient davantage "assumer deux époques différentes qui se succèdent". Du coup, le parti pris a consisté en un volume simple, presque rectangulaire, qui vient fermer l'angle entre le boulevard Victor Hugo et la rue du 11 novembre. Il possède deux découpes, l'une en sous-face, pour ouvrir le hall en angle et lui apporter la visibilité sur les deux rues ; l'autre en partie haute, pour intégrer l'escalier d'accès à la salle de travail au-dessus du parterre.

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