La tour Trinity a été réalisée par un groupement réunissant Bateg, GTM Bâtiment et Sogea TPI, des filiales de Vinci Construction France, ainsi que par Vinci Energies s'agissant de certains lots techniques. Le groupe Unibail-Rodamco-Westfield, promoteur du gratte-ciel, mise sur ce partenariat public-privé au coeur de La Défense pour mettre en valeur un site emblématique, prenant le relais de la tour Majunga, elle aussi implantée dans le quartier d'affaires parisien.

 

 

Représentant un investissement de 340 millions d'euros, les travaux de la tour Trinity se sont également démarqués par leur spécificité technique qui vient à contre-courant des pratiques traditionnelles pour les tours de bureaux. En effet, l'édifice repose sur un socle artificiel de 3.500 m², recouvrant la voirie existante : "C'est un site ex nihilo, avec la création d'un foncier puis d'une dalle - un travail de 'couture urbaine'", assure Jean-Luc Crochon. Les disponibilités foncières étant pour le moins limitées sur l'esplanade de La Défense, les équipes ont donc dû prendre en compte cette contrainte spatiale particulièrement importante dès le début de la réflexion. Un défi que l'on retrouve d'ailleurs dans d'autres projets de constructions sur le parvis, à l'image de la tour Saint-Gobain, également bâtie par Vinci, ou de la tour Alto, édifiée par Bouygues.

 

Trinity 08
L'édifice repose sur un socle artificiel de 3.500 m², recouvrant la voirie existante : "C'est un site ex nihilo, avec la création d'un foncier puis d'une dalle - un travail de 'couture urbaine'", assure Jean-Luc Crochon, architecte de l'agence Cro&Co. © Corentin Patrigeon

 

 

Cette construction surplombant des voies de circulation s'inscrit plus largement dans une complexité inhérente aux fondations et à la volumétrie architecturale de Trinity. Pour supporter le poids de la tour, tous les éléments verticaux du bâti sont en béton et s'accompagnent de charpentes métalliques.

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