La mondialisation touche l’un des jeux de société les plus connus au monde. La nouvelle édition du Monopoly, qui vient de paraître, compte en effet vingt-deux nouvelles villes, réparties un peu partout sur notre planète. Découverte.

Sur les soixante-dix villes en compétition, vingt-deux ont finalement été retenues pour la nouvelle édition du célèbre jeu de la compagnie Hasbro. Montréal et Riga arrivent en tête des deux villes les plus dispendieuses du monde. Derrière, Le Cap, Belgrade et Paris précèdent Jérusalem, Hong-Kong et Pékin. Suivent Londres, New York et Sydney puis Vancouver, Shanghai et Rome. Toronto, Kiev et Istanbul figurent également sur le plateau devant Athènes, Barcelone et Tokyo. Taipei et Gdynia ferment la marche.

Montréal : ville la plus chère du monde
« Il vous en coûtera plus cher de construire un hôtel à Montréal [qu’à New York ou Paris]… du moins, dans le jeu », souligne Gérald Tremblay, maire de Montréal. Car si sa ville est arrivée en tête, ce n’est pas en raison du coût onéreux de la vie dans la métropole québécoise, mais grâce à la mobilisation de ses citoyens et de l’ensemble des canadiens.

Pendant la période de vote, en février-mars 2008, les canadiens ont en effet été les plus présents sur le net. Une démarche qui a été largement récompensée par l’arrivée en tête de Montréal, mais aussi par la présence sur la planchette de deux autres villes canadiennes : Vancouver et Toronto.

Le Monopoly esquisse un pas vers l’écologie
Autre nouveauté de cette édition à l’échelle mondiale : de nouvelles cases, en adéquation avec les préoccupations mondiales. Exit les traditionnelles cases de compagnies d’eau et d’électricité ! A leur place, les énergies éolienne et solaire illustrent l’enjeu international qu’est l’environnement.

Un sacré coup de jeune pour ce jeu de société créé en 1929, par un ingénieur américain au chômage. A présent édité dans 37 langues, le Monopoly est mis en vente dans plus de 50 pays.

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