"C'est le meilleur rapport performance/épaisseur", clame Isover. Avec un lambda certifié de 5,2 mW/(m.K), la solution laisse effectivement les autres isolants loin derrière (le PIR oscille entre 22 et 28, les meilleures laines de verre atteignent 30, et les laines de roche ou fibres de bois ne descendent pas en dessous de 35). Une caractéristique qui permet de limiter les surépaisseurs et donc, l'emprise au sol de cette isolation rapportée à l'intérieur. "Le lambda est même mesuré à 4,2 mW/(m.K) en sortie de chaîne de production, mais, en tenant compte du vieillissement et d'une marge appliquée par Acermi, deux 'pénalités' de +0,5 ont été appliquées", raconte la directrice marketing. La résistance thermique sera comprise entre R = 4,25 à 8,15 m².K/W pour les petits panneaux et R = 4,55 à 8,8 m².K/W pour les plus grands, en raison d'un effet de bordure à leurs jonctions.

 

La solution Isovip est compatible avec tous les types de murs (béton, briques, parpaings, ossature bois…), assure Isover. Le marché visé ? L'isolation par l'intérieur des appartements en rénovation, notamment dans l'habitat social ou en milieu occupé. "Egalement la construction neuve, où le mètre carré est cher", ajoute Dominica Lizarazu. D'autant que le poids de l'ensemble est faible, de l'ordre de 30 kg/m3, équivalent à la densité d'un bois léger comme le balsa, autorisant une utilisation sans contrainte. Toutefois, la mise en œuvre sera très spécifique, puisqu'il est strictement impossible de découper les panneaux aux dimensions souhaitées. Isover met donc à la disposition de ses clients un outil numérique qui détermine automatiquement la meilleure configuration possible. "Le configurateur digital permet d'obtenir le plan de calepinage, mais également la liste des produits nécessaires, qui donne le calcul de la performance globale de la paroi traitée et dresse un rapport thermique", énumère la responsable.

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