Initialement, le groupement mené par NGE Génie civil avait quatre mois pour préparer le chantier à partir de la notification du marché, en mai 2020, puis 41 mois pour réaliser les travaux. Livraison initiale du chantier : février 2024. Sauf que "nous recevons la notification et commençons à préparer le chantier alors que le premier confinement est toujours en cours", souligne Franck Cahay. Et la crise sanitaire met dès le début quelque peu à mal le calendrier du projet. "Le maître d'ouvrage - le conseil départemental du Val-de-Marne, NDLR - devait procéder à la déviation des réseaux avec les différents concessionnaires avant le début des travaux. Il n'a pas pu le faire à cause du confinement, nous avons donc dû gérer cette partie nous-mêmes, ce qui a eu d'emblée un impact sur le planning."

 

Les ennuis ne s'arrêtent pas là. Au moment de réaliser les sondages au droit des parois moulées, les équipes tombent sur une cuve de 4m de diamètre, enterrée à 5m de profondeur, puis une deuxième, non loin de la nappe. Il a fallu faire intervenir des plongeurs pour découper les cuves ainsi qu'une carotteuse, le fond étant lesté avec du béton.

 

Des imprévus auxquels il faut ajouter une interruption provisoire du chantier, début 2021, à cause d'une crue de la Marne. Si bien qu'à peine démarré, les travaux accusent déjà un retard de près de sept mois ! Sans solution, la livraison n'interviendrait alors qu'en septembre 2024. Problème : l'ouvrage doit être opérationnel pour les Jeux olympiques. Il va donc falloir accélérer.

 

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