"L'essence même du projet tient dans ses enjeux environnementaux", estime Franck Cahay, directeur d'agence chez NGE Génie civil. Pour pouvoir plonger dans les eaux de la Marne, puis en aval dans celles de la Seine, il faut en effet en améliorer la qualité, en intervenant sur le traitement des rejets, pour atteindre le niveau requis. Un enjeu également important en termes de préservation et de développement de la biodiversité. En ce sens, la qualité des eaux s'est déjà améliorée ces dernières années. "Le nombre d'espèces de poissons que l'on trouve dans la Marne est un bon indicateur de la qualité des eaux : il y en avait 3 dans les années soixante-dix, 14 en 1990 et 34 en 2021." Un bon début, certes, mais qui devrait encore contribuer à améliorer des infrastructures comme la station de dépollution des eaux pluviales de Champigny.

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