FIBRE OPTIQUE. Alors que se tiennent ce 28 mars 2024 les États généraux des réseaux d'initiative publique, à Deauville, le président d'Infranum tire la sonnette d'alarme : alors que les infrastructures numériques sont jugées essentielles, l'objectif 100% fibre pourrait être compromis, la confiance en la parole de l'État semble rompue, et la pérennité des réseaux loin d'être assurée.


Il y a deux ans, en mars 2022, la fédération professionnelle Infranum lançait "l'appel de Deauville", lors des États généraux des réseaux d'initiative publique. L'objectif était d'inscrire deux priorités en matière d'infrastructures numériques à l'agenda du nouveau quinquennat qui allait s'ouvrir : la réalisation des raccordements complexes à la fibre optique, alors que le réseau cuivre va être progressivement éteint ; le travail sur la pérennité et la résilience des réseaux.

 

 

Autour de ces enjeux, la filière et son écosystème ont formulé à plusieurs reprises des propositions au Gouvernement, présenté des études pour établir un état des lieux et un chiffrage des plans à mettre en place… Or, depuis cet appel, "aucun sujet n'a avancé", estime Philippe Le Grand, président d'Infranum. C'est pourquoi deux ans après, au même endroit, il espère remobiliser ses pairs et les partenaires de la filière, afin de passer rapidement désormais des discours aux actes.

 

Raccordements complexes: des sujets au point mort

 

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