Une maison inhabitée depuis une quinzaine d'années a été agrandie et rénovée en paille et en bois - le chêne a été scié et façonné à moins de 60 km -, dans l'optique d'en faire un belvédère sur les bois. La sobriété a constitué un fil rouge de ce projet, aussi bien concernant les aspects techniques (gestion de l'eau et de l'air, sourçage des matériaux...) qu'au sujet de l'esthétique globale.
"Les principes bioclimatiques ont été recherchés : extension ouest isolée et très opaque, grands percements neufs au sud, ventilation manuelle, etc", justifie l'architecte Guillaume Cavenaile. L'air neuf est notamment préchauffé dans la serre et tiré sans ventilation mécanique. Au premier étage, le poêle à bûches situé dans le séjour est couplé à un système de soufflage renvoyant la chaleur au rez-de-chaussée.
L'eau chaude solaire est pour sa part produite par thermosiphon sans assistance électrique, la maison n'étant pas raccordée à l'eau de ville. Un système de filtration rend l'eau de pluie stockée dans une cuve, potable, tandis que l'assainissement est en pédo-épuration : les eaux vannes sont évacuées au pied des arbres par des tranchées drainantes en copeaux de bois.
Des acteurs du chauffage vent debout après la sortie d'un ministre sur le fioul
