Cette première phase de l'opération de réhabilitation de la piste 1 a commencé avec les travaux de trois taxiways : D4, Q2 et Q4. Ces voies, mesurant jusqu'à 180m de long permettent aux avions de se rendre jusqu'à la piste, depuis leur point de stationnement. "Les chaussées sont donc très sollicitées, la structure doit être rigide", indique Emile Cressac, chef de projet pour le groupe ADP, en charge de ce chantier.

 

La piste a dû être entièrement fermée pour réaliser ces travaux. Initialement prévu début juillet, le démarrage avait été décalé de quelques jours afin de "laisser passer" le premier week-end de vacances. "L'été est une période chargée pour l'aéroport mais il est préférable de lancer des travaux à cette saison car le risque de pluie est plus limité, ce qui nous permet d'envisager des fermetures les plus courtes possibles", poursuit le chef de projet.

 

La réouverture de la piste était prévue pour fin octobre 2022, le planning était donc relativement serré malgré tout. Mais le timing a bien été respecté.

 

"C'est comme si nous passions une frontière"

 

Autre contrainte qu'il a fallu prendre en compte : la piste 3, à proximité du chantier, était quant à elle toujours en activité. Des avions continuaient donc à passer tout près tout au long des travaux. Si les équipes d'Agilis (filiale de NGE) spécialisées dans les travaux aéroportuaires qui ont réalisé ce chantier sont habituées à de telles conditions, c'est moins le cas pour les sous-traitants et les fournisseurs amenés à se rendre sur site, qu'il a fallu sensibiliser.

 

De plus, "en entrant sur l'aéroport, c'est comme si nous passions une frontière", souligne Henri Schlaifer, directeur de travaux chez Agilis. Tout ce qui entre sur le site fait ainsi l'objet d'un contrôle strict, toute personne également. A prendre bien en compte dans l'organisation d'un tel chantier.

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