Les trois dirigeants de la société Renolift, séquestrés depuis lundi après-midi à Meyzieu (Rhône), ont été libérés par les salariés, après la conclusion d'un accord.

Les salariés de la société Renolift, spécialisée dans les monte-charges, ont libéré leurs trois dirigeants qu'ils détenaient depuis lundi. "Nous avons obtenu satisfaction sur notre principale revendication: une prime supra-légale de départ de 8.000 euros par salarié", a déclaré à l'AFP Noël Jouhet, délégué syndical CGT de l'entreprise. Renolift, en redressement judiciaire depuis six mois, doit être mis en liquidation jeudi.

 

L'entreprise, qui emploie 103 personnes, produit des monte-charges et des pièces pour ascenseurs, et "travaille à 90% pour la société Schindler". Elle a été rachetée il y a cinq ans par le groupe Ruget, propriétaire d'autres usines, au Havre, à Dagneux (Ain) et Chaponost (Rhône), souligne l'AFP.

 

Gilles Pechet, directeur général du groupe Ruget, retenu toute la nuit avec le PDG du groupe, Patrick Ruget, et le directeur du site, Salvador Jara, s'est déclaré lui aussi "satisfait de l'accord trouvé, aboutissement de plusieurs semaines de travail". L'accord "a été rendu possible grâce à l'aide de notre principal client, Schindler", a-t-il souligné, sans en dire davantage sur la nature de cette aide, précise l'AFP.

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