Pour réduire l'impact carbone de la construction du centre hospitalier et celle des bétons, Vinci Construction a aussi travaillé à limiter autant que possible l'impact des transports. La centrale à béton sur site et les 5 à 6 toupies qui tournent sur le chantier permettent ainsi de "diviser par plus de 10" le transport depuis et vers l'extérieur, selon Fabien Froment. Et de réduire d'autant les nuisances pour les riverains. La centrale elle-même a été fabriquée à Guérande, soit à environ 80km du site du chantier. L'usine de Soriba est, elle, à moins de 120km du chantier. Le métakaolin d'Imerys vient aussi de l'ouest, quoique de plus loin, puisque c'est le site de Clérac, en Charente-Maritime, qui le fournit.

 

 

Un aspect important car, comme le rappelle Bruno Paul-Dauphin, "la démarche Exegy est globale" et ne repose pas uniquement sur la formulation des bétons. Cette expertise béton s'accompagne en effet de solutions d'approvisionnement et d'optimisation de l'empreinte de la logistique, sur les méthodes constructives et l'accompagnement des équipes pour les mettre en œuvre. Elle repose aussi sur partenariats noués- une vingtaine actuellement - avec les fournisseurs, industriels, préfabricants, pour concevoir et déployer des solutions intégrées. Le CHU de Nantes est ainsi pour Vinci Construction un bon exemple de cette démarche globale, et à grande échelle.

actioncl