AMÉNAGEMENT. Au sud de Paris, Ris-Orangis est la première collectivité française à tenir exclusivement compte de ses sols pour repenser ses projets. Cette ville qui a connu une intense urbanisation veut faire évoluer son plan local d'urbanisme pour rendre le territoire plus écologique.
"C'est une première en France", selon l'Ademe, l'agence de la transition écologique. La commune de Ris-Orangis, à 25 kilomètres au sud de Paris, dans l'Essonne, a décidé de réviser, courant 2025, son plan local d'urbanisme (PLU) pour l'adapter à ses sols. Cette ville de 30.000 habitants a ainsi mené des études poussées pour avoir une connaissance scientifique de ses sols et ainsi repenser le territoire, soumis à une forte pression foncière.
Avec le nouveau PLU baptisé Habiter la terre, la ville veut retravailler le tissu urbain et requalifier des friches, qu'elles soient militaires, commerciales ou industrielles. "La Ville a identifié un grand nombre de friches qui peuvent servir au développement de la commune. Nous souhaitons faire avec le déjà-là, promouvoir la réhabilitation", affirme à Batiactu le maire (socialiste) de Ris-Orangis, Stéphane Raffalli, également vice-président de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart.
Etude approfondie des sols
La Ville a remporté un appel à manifestation d'intérêt de l'Ademe et a pu établir une cartographie de la valeur écologique de ses terrains. Elle a pour cela lancé des études, en collaboration avec l'Ademe, le Cerema, Sol Paysage (un bureau d'études d'ingénierie du sol et du paysage) et la CDC biodiversité, filiale de la Caisse des dépôts. Plus de 400 points de sondages publics et privés ont été réalisés aboutissant
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