ÉNERGIE. La production de chaleur d'origine nucléaire a un peu progressé à l'échelle de l'Europe en 2018, d'après les chiffres du service de statistiques Eurostat. 13 Etats-membres comptaient à cette date des réacteurs en fonctionnement sur leur sol, et la France reste le pays le plus "nucléarisé" du Vieux Continent.

La production de chaleur d'origine nucléaire a légèrement augmenté à l'échelle de l'Europe en 2018 : +0,1% par rapport à 2017, soit un total d'environ 195,7 millions de tonnes équivalent pétrole, d'après les chiffres du service européen de statistiques Eurostat. Il y a deux ans, on recensait des réacteurs en fonctionnement dans 13 Etats-membres : la Belgique, la Bulgarie, la République tchèque, l'Allemagne, l'Espagne, la France, la Hongrie, les Pays-Bas, la Roumanie, la Slovénie, la Slovaquie, la Finlande et la Suède. Ce qui veut donc dire que les autres pays de la communauté européenne ne disposent pas d'installations atomiques sur leur sol : c'est le cas du Danemark, de l'Estonie, de l'Irlande, de la Grèce, de la Croatie, de l'Italie, de Chypre, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, de Malte, de l'Autriche, de la Pologne et enfin du Portugal.

 

 

La France reste de très loin le pays le plus "nucléarisé" du Vieux Continent, continuant à faire la course largement en tête : en 2018, elle est demeurée le premier producteur de chaleur d'origine nucléaire avec 107,6 millions de tonnes d'équivalent pétrole. Elle est suivie, bien loin derrière, par l'Allemagne, qui a produit 19,5 millions de tonnes, puis par la Suède, avec 16,7 millions de tonnes. Viennent ensuite l'Espagne, dont la production s'est élevée il y a deux ans à 14,4 millions de tonnes, et le Royaume-Uni, avec un peu plus de 14 millions de tonnes. Eurostat note malgré tout que le niveau de production à l'échelle européenne a tout de même chuté de 8,1% en comparaison à l'année 2009.

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