La reine Elisabeth II vient d’inaugurer un bâtiment high-tech destiné à recevoir les 210 députés de la chambre des communes trop à l’étroit dans Westminster. Conçu par l’architecte Michael Hopkins, ce bâtiment suscite de vives réactions.

Situé tout près du palais de Wetsminster et relié à lui par un souterrain, le Portcullis accueillera les députés britanniques. Conçu par l’architecte sir Michael Hopkins, il est hérissé de 14 cheminées de bronze qui tranchent avec le palais voisin. Cependant son architecte, cité par Les Echos, affirme: « Notre principal souci a été de faire un bâtiment qui ne cherche pas à rivaliser avec Wetsminster, mais qui puisse être identifié avec lui. Nous avons gardé la même hauteur et le même profil que les bâtiments pour revenir à quelque chose de familier dans l’horizon londonien ».
Le coût de cet édifice suscite aussi des polémiques. Il s’élève à 373 millions d’euros soit plus de 1,5 millions d’euros par député alors que le coût initial avait été estimé à 265 millions. La presse britannique ne l’a pas épargné reprochant entre autres le prix des fauteuils ou le coût de location des 12 figuiers ornementaux.
Néanmoins, sur le plan architectural, le bâtiment accumule des avantages certains. Ainsi, il dispose d’un système de climatisation « naturelle » basé sur un circuit de refroidissement nocturne permettant de réduire de façon considérable le volume de combustible. Les bureaux des 210 députés bénéficient tous d’un éclairage naturel.
En tout état de cause, les londoniens devront s’en accommoder car il a été conçu pour une durée de vie d’ « au moins 200 ans » selon la porte parole du Parlement.

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