L'ensemble sera donc entièrement construit en éco-matériaux recyclés provenant de l'archipel philippin. L'architecte évoque des chutes de production en série provenant de l'industrie du bois, de matériaux plastiques et de bouteilles récupérés en mer, et même d'éléments de carène de vieux bateaux. Comme toutes les créations de Vincent Callebaut, il sera évidemment autosuffisant en énergie mais également en denrées alimentaires, grâce aux énergies renouvelables et à la permaculture (agriculture durable). Les déchets qui y seront produits seront systématiquement revalorisés en ressources. Cette fois, il cite les coproduits de l'agriculture, de la laine de bois et de chanvre pour l'isolation thermique, de micro-algues et d'huile de lin pour des carrelages organiques et d'essences de bois locales gérées de façon écoresponsable pour réaliser les pontons et parquets. La végétalisation sera poussée afin de "renforcer le lien visuel avec la nature" mais également pour "miser sur la variabilité thermique et le renouvellement de l'air" et "profiter de la lumière dynamique et diffuse". Eaux de pluie et eaux grises seront bien entendu captées et recyclées dans des lagunes de phyto-épuration bordant les jardins.

 

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