La moitié des stades des 12 villes hôtes de la Coupe du Monde de football, qui se tiendra en 2014 au Brésil, n'est pas achevée à plus de 50 %. Malgré les retards constatés sur certains chantiers, le secrétaire général de la Fifa affirme que le projet « est en bon chemin » et que le pays a atteint sa « vitesse de croisière ».

Il y a six mois, Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fédération internationale de football, conseillait aux autorités brésiliennes de « se mettre un coup de pied aux fesses » afin de rattraper le retard dans les travaux de construction des stades devant recevoir les 64 matches de la Coupe du Monde en 2014. Mais depuis quelques jours, sa position a évolué, puisqu'il a affirmé à Rio de Janeiro que les travaux étaient « en bon chemin » et que le pays sud-américain avait atteint sa « vitesse de croisière ». Il est vrai que la 20e édition de la coupe du monde se tiendra dans deux ans, du 12 juin au 13 juillet 2014, ce qui laisse encore un peu de temps.

 

Mais il n'en demeure pas moins que chaque minute compte désormais : les travaux de rénovation du temple du football brésilien, le mythique Maracanã de Rio, sont par exemple finalisés à 62 %, mais l'enceinte doit accueillir la finale de la Coupe des Confédérations dès juin 2013. D'autres stades seront d'ailleurs les hôtes des rencontres de cette compétition : le stade de la capitale Brasilia, où se jouera le match d'ouverture, est ainsi terminé à 72 %. Le stade Castelão de Fortaleza est même fini à 87 %, tandis que celui de Belo Horizonte l'est à 78 %. Une autre enceinte atteint ce même degré d'achèvement : le stade Fonte Nova de Salvador (70 %).

 

La moitié des stades largement inachevée
Mais pour les autres stades, la situation est plus préoccupante. Ainsi, l'Arena Pernambuco de Recife n'est qu'à moitié construite (51,6 %). L'Arena des Corinthians paulistes est achevée à 48 %, l'Arena Pantanal de Cuiabã le talonne avec 47 % et devance l'Arena da Baixada de Curitiba avec 45 %. Le chantier du stade Arena Amazonia de Manaus est encore moins avancé (44 %). Le Beira-Rio de Porto Alegre (33 %) et l'Arena das Dunas de Natal (30 %) ferment la marche.

 

En août 2011, la présidente Dilma Rousseff annonçait cependant que neuf des dix stades alors en travaux seraient prêts en décembre 2012, bien avant le début de la Coupe du monde. L'organisation de cet événement sportif mondial ressemblera pour le Brésil à une grande répétition générale avant la tenue des Jeux olympiques deux ans plus tard.

 

Les 12 villes qui accueilleront les matches :
• Rio de Janeiro (Maracanã, 90.000 places) ;
• Brasilia (Estadio Nacional, 71.500 places) ;
• Belo Horizonte (Mineirão, 70.000 places) ;
• São Paulo (Arena Itaquera, 65.000 places) ;
• Porto Alegre (Beira-Rio, 62.000 places) ;
• Fortaleza (Castelão, 60.000 places) ;
• Salvador (Fonte Nova, 55.000 places) ;
• Manaus (Arena Amazonia, 50.000 places) ;
• Recife (Arena Pernambuco, 46.000 places) ;
• Natal (Arena das Dunas, 45.000 places) ;
• Cuiabã (Arena Pantanal, 42.500 places) ;
• Curitiba (Arena da Baixada, 41.000 places).

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