La cité phocéenne a soumis deux projets à l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU). Chiffrés au total à 200 millions d'euros, ils seraient d'une envergure «exceptionnelle en terme de territoire et de population» selon la mairie.

Ces deux projets portent sur la rénovation, démolition et reconstruction d'environ 1.200 logements avec la création attendue de près de 600 autres, dans le cadre d'une restructuration urbaine dans ces quartiers du nord de la ville, a expliqué Bernard Susini, adjoint au maire UMP chargé de la politique de la ville.
«Reste à savoir quelle sera la part contributive de l'ANRU», a-t-il ajouté, en indiquant que la ville engageait des procédures administratives pour la mise en oeuvre d'autres dossiers.

Sorte de guichet unique, l'ANRU réunit les partenaires de la rénovation, Etat, partenaires sociaux du 1% logement, Caisse des dépôts, HLM. Elle a pour mission de soutenir financièrement les politiques de rénovation urbaine dans les zones sensibles.

«Les périmètres de zone sensible à Marseille, c'est l'équivalent de villes telles que Bordeaux ou Lille», a rappelé le secrétaire général de la mairie de Marseille Jean-Claude Gondard, soulignant que la présentation de ces dossiers à l'ANRU marquait «une intensification de la rénovation urbaine» dans la cité phocéenne.

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