L'association nationale de consommateurs et d'usagers (CLCV) dans un communiqué:
« Certains points du texte pourraient faire l'objet d'améliorations. Si la volonté de renforcer la construction de logements à destination de ceux qui en ont le plus besoin est on ne peut plus louable, le projet de loi ne semble pas se donner les moyens de parvenir à cet objectif. En effet, il limite à 50 % la part de logements financés en prêts locatifs sociaux (ou PLS) de sorte que la proportion de logements prêts locatifs à usage social (PLUS) et prêts locatifs aidés (PLAI), à destination des ménages les plus modestes, reste insuffisante. Selon nous, compte tenu du contexte économique actuel, les logements PLS devraient être en plus faible proportion.»

 

Roger Bélier, président du Syndicat national des aménageurs lotisseurs (SNAL) dans un communiqué : « Nous nous félicitons de la convergence des points de vue entre le Gouvernement et le SNAL sur l'impérieuse nécessité de libérer du foncier pour résoudre la crise actuelle du logement. Il est aussi urgent aujourd'hui de réformer la taxation des plus-values immobilières sur les terrains à bâtir en inversant sa logique afin d'inciter les propriétaires privés à mettre sur le marché leurs terrains constructibles et créer ainsi un véritable choc foncier. »

 

Christian Louis-Victor, président de l'Union des Maisons Françaises (UMF) dans un communiqué:
« Si cette mesure est positive, elle se révèlera notoirement insuffisante compte tenu des besoins et de la tendance actuelle qui permettra au mieux d'atteindre la construction de 300.000 logements en 2012. Il est, en effet, indispensable de compléter ce dispositif par une mobilisation du foncier privé en luttant contre la rétention foncière. Il est nécessaire aujourd'hui de réformer la taxation des plus-values immobilières sur les terrains à bâtir en inversant sa logique afin d'inciter les propriétaires privés à mettre sur le marché leurs terrains constructibles. »

 

Lionel Carli, président du Conseil national de l'Ordre des architectes (CNOA) dans un communiqué:
« Ce texte est, en effet, dans la droite ligne des propositions que le Conseil national avait adressées aux candidats à l'élection présidentielle de 2012. Pour les architectes, l'urgence à construire des logements n'est pas incompatible avec l'exigence de qualité architecturale et de développement durable qu'ils revendiquent depuis de nombreuses années. Au contraire, construire mieux doit permettre de construire plus, au bon endroit, en fonction des besoins réels des différentes catégories de population. C'est pourquoi les architectes proposent de mettre à disposition des élus locaux leurs compétences, et ce, le plus en amont possible des projets urbains dès la mise à disposition des terrains par l'Etat.»

 

L'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF)dans un communiqué:
« Pour le seuil des 25% de logements sociaux à atteindre d'ici à 2025, il serait ainsi pertinent de retenir une moyenne d'agglomération plutôt que de l'appliquer strictement à chaque commune-membre, qui ne dispose pas toujours des mêmes dessertes en transports et équipements publics ». De plus, l'AMGVF « veillera à ce que les pénalités appliquées aux communes qui ne respectent pas la nouvelle loi SRU soient reversées directement aux grandes villes et agglomérations ayant pris la délégation des aides à la pierre et dotées de Programmes locaux de l'habitat(PLH) ».

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