Crise oblige, les primo-accédants avaient refréné leurs envies de projets immobiliers ces dernières années. En 2014, cette tendance s'est inversée, néanmoins, elle repose surtout sur des ménages possédant "une épargne familiale conséquente".

Les primo-accédants sont-ils prêts à se lancer de nouveau dans un projet immobilier ? Selon le réseau d'agences Laforêt, oui puisqu'ils ont de nouveau impacté le marché en 2014, du moins ceux bénéficiant "d'une épargne familiale conséquente".

 

"Conscients que la pierre reste un excellent moyen de capitaliser, les primo-accédants reviennent en nombre", souligne le réseau. Une tendance confirmée par les chiffres : ils ont été 31% à réaliser des transactions, après 28% en 2013 et 24% en 2012, contre 56% pour les secondo-accédants (ceux qui financent leur achat par la vente d'un logement) et 10% pour les investisseurs. Autre point relevé par le réseau : le cas des secondo-accédants qui "réalisent encore souvent une plus-value, leur permettant de gonfler la part de l'apport qui va généralement de 40% à 100% du prix du bien".

Prix moyen au m2 en léger recul

Au-delà de ces grandes lignes, le réseau a souligné que le prix moyen au m2 des transactions avait légèrement diminué de 1,9% pour s'élever à 2.816 euros au niveau national (3.553 euros pour les appartements, 2.024 euros pour les maisons) en 2014. "La faible baisse des prix moyens au m2 est la conséquence des ventes de petites surfaces et des biens de qualité, qui maintiennent la moyenne", commente le réseau. D'autre part, le marché immobilier s'en sort mieux dans les grandes villes comme Lyon ou Paris que dans les villes moyennes où les prix ont chuté d'environ 10%. Enfin, les grandes surfaces, que cela soit des maisons ou appartements familiaux, ne parviennent pas à trouver des acquéreurs.

 

Côté perspectives, Laforêt envisage une baisse maximum des prix de l'ordre de 2% en 2015.

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