MARCHÉ. Les remontées du réseau Orpi mettent au jour une situation de dualité du marché de l'immobilier dans l'ancien bien plus marquée qu'envisagé entre les centres des métropoles et les villes moyennes, dont certaines enregistrent des hausses de prix de plus d'un tiers en moyenne sur un an.


Le ralentissement de la hausse des prix dans l'ancien était acté. La dualité du marché s'était déjà faite jour, à la fois entre maisons et appartements et entre grandes villes et territoires plus détendus. Désormais, l'analyse des chiffres du premier trimestre "ne laisse plus aucun doute : le marché immobilier marque un temps d'arrêt", constate le réseau d'agences Orpi dans une note, début avril, et "le paysage immobilier français devient de plus en plus contrasté".

 

Ce sont des chiffres particulièrement spectaculaires, et plus marqués que ceux d'autres réseaux (Fnaim, Century 21, Laforêt…), que livre Orpi, d'après ses remontées de terrain : il apparaît ainsi que "les métropoles tournent au ralenti et affichent des baisses de prix significatives".

 

 

-10% à Bordeaux, -11% à Nantes, -19% à Montpellier

 

En effet, sur les dix plus grandes villes françaises, seule une affiche encore, selon le réseau, des prix en hausse : il s'agit de Marseille, longtemps décotée, qui a entamé un processus de remontée progressive il y a quelques années. Sur les autres, les chiffres sont confondants :
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