Dans l'Observatoire de l'Immobilier, publié le jeudi 7 novembre, les agents de la FNAIM constatent à leur tour la vigueur du marché en Ile-de-France.

Malgré des perspectives économiques moroses, la vigueur du marché de l'immobilier parisien et francilien ne se dément pas. Les transactions sont en hausse de 15% au premier semestre 2002 par rapport à la même période sur 2001, et les prix sont en progression entre 6% et 20%.

Cette étude menée par les agents de la Fédération Nationale des Agents Immobiliers confirme les résultats obtenus par d'autres professionnels du secteur, que ce soit les notaires ou les journaux spécialisés. Tous notent la persistance d'une activité dynamique et la poursuite de la hausse des prix, même si un léger ralentissement se fait ressentir.

L'étude indique à son tour le progressif désintérêt des parisiens pour la capitale, au profit de la proche et moyenne banlieue, où les prix sont accessibles, bien qu'ils augmentent plus rapidement qu'à Paris. Ainsi, les banlieues résidentielles ont enregistré des augmentations très marquées (+24% pour le premier semestre 2002), mais " les prix restent encore deux fois moindres qu'à Paris dans les quartiers résidentiels ", indique la FNAIM Ile-de-France.

L'Observatoire précise que les promesses de vente ont progressées de 20% dans la capitale, ce qui représente l'augmentation la plus importante depuis deux ans, tandis que les prix gagnaient entre 6% et 12%. En Ile-de-France, les transactions sont plus limitées, 9%, mais les prix grimpent plus vite, entre 17% et 20%.

En banlieue, le potentiel de hausse des prix est encore très important, tandis que la capital est proche du plafond.

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