Hervé Le Bouc est PDG depuis 2007 du groupe Colas, qui se présente comme le « leader mondial de la construction et de l'entretien des infrastructures de transport ». Filiale du groupe Bouygues depuis 2000, Colas a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 11 milliards d'euros (-8 %, il était encore de 13 milliard en 2012) mais son résultat est en hausse de 12 % à 386 millions d'euros. Il compte quelque 55 000 collaborateurs. Avant de prendre les rênes du groupe Colas, Hervé Le Bouc, né en 1952, avait accompli toute sa carrière au sein de la Screg (future filiale de Colas) puis de Bouygues dont il fut même administrateur jusqu'en 2017.

Il a débuté comme ingénieur travaux sur le terrain avant de devenir manager. En cette période de mutation, son credo est d'« imaginer la mobilité de demain et la construire », autrement de dit, de concilier innovation et mise en œuvre de nouveaux chantiers.

 

Parcours professionnel


- 2007 : administrateur puis PDG de Colas.
- 2005 : PDG de Saur.
- 2002 : directeur général de Saur (filiale de traitement des eaux de Bouygues cédée en 2004).
- 2001 : directeur général délégué de Bouygues Construction, président du conseil de Bouygues Offshore et président du conseil d'ETDE (devenu Bouygues Energies & Services).
- 1999 : président-directeur général de Bouygues Offshore.
- 1994 : directeur général adjoint de Bouygues Offshore (filiale de travaux maritimes et pétroliers de Bouygues, cédée à Saipem en mai 2002).
- 1985 : directeur attaché au président-directeur général de Screg.
- 1977 : intègre Screg (Île-de-France), future filiale de Colas, comme ingénieur travaux. Puis chef de secteur et directeur d'agence.

 

Les grands chantiers de sa carrière


Homme de terrain, Hervé Le Bouc a d'abord été ingénieur avant de gravir peu à peu les échelons de la hiérarchie et gagner ses galons de manager. Il a commencé au sein d'une société spécialisée dans l'aménagement des routes (SCREG) et dirige désormais une major de ce même secteur, mais entre-temps, il a varié ses expériences et gagné en expertise dans les filiales off-shore et « énergie » de Bouygues qu'il a rétablies avant leur cession.

 

Si Colas doit faire face à un recul espéré temporaire de son activité, Hervé Le Bouc continue de vouloir impulser une dynamique positive. Il est soucieux notamment de ne pas « rater » le virage de la transition énergétique. « Colas apporte des réponses aux enjeux présents et futurs de la mobilité, dans un contexte d'urbanisation croissante, de transition énergétique et de révolution numérique » explique le PDG sur le site du groupe. Ainsi, Colas développe des routes revêtues de panneaux photovoltaïques ou de capteurs. Tandis que vient d'être posée en juin 2017 la première pierre du futur siège social du groupe à Issy-les-Moulineaux, Colas peut se targuer d'avoir remporté le marché du chantier de modernisation des voies du RER A entre les stations Nanterre-Préfecture et Vincennes (un chantier qui va durer 7 ans).

 

Sous son impulsion, Colas est devenu par ailleurs un acteur majeur du mécénat humanitaire et culturel. « Quand on est leader mondial de la route… quand on implante des infrastructures routières à coups de gros œuvres dans presque tous les pays du monde, on ne peut pas se contenter de transformer un paysage ; on doit également participer à la construction de conditions de vie meilleures pour toutes les populations » expliquait-il à La Tribune en 2014.

 


Etudes


- 1977 : diplômé de l'École spéciale des travaux publics.

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