XPAIR. Le perfectionnement des bâtiments oblige à mettre plus d'intelligence dans les installations de génie climatique, concentrée dans les automates et régulateurs. Un souci selon Stéphane Lemey, responsable service Fluides & Energie chez OTCE à Toulouse, qui y voit des systèmes disproportionnés, des acteurs dépassés et des utilisateurs captifs.

Force est de constater qu'avec des bâtiments de plus en plus performants, il devient incontournable de mettre plus d'intelligence dans les installations de génie climatique. Cette intelligence se trouvant concentrée dans les multiples automates, régulateurs, etc. mis en place dans nos bâtiments. Toutefois ceci pose de nombreux problèmes :
- Les bureaux d'études et entreprises ne maîtrisent pas (encore) parfaitement ces équipements qui prennent de plus en plus de place dans nos installations et perdent en autonomie par rapport à leurs fournisseurs ;
- Ces systèmes sont souvent disproportionnés au regard des attentes des utilisateurs et peuvent compliquer les opérations de conduite / maintenance ;
- Les installations de régulation et supervision, même si basées sur des protocoles de communication dits « ouverts », assujettissent bien souvent les différents intervenants et le client final à des acteurs qui deviennent incontournables.

 

Ainsi, bien souvent, bureaux d'études et entreprises (et client au final) se trouvent dans la position d'utilisateurs de services leur permettant, via des technologies diverses mais souvent captives, de se mettre en contact avec les installations de génie climatique et équipements tiers.

 

D'abord maîtriser la technologie

 

Tout commence par la maîtrise des tenants et aboutissants et on ne peut que constater que les bureaux d'études et entreprises maîtrisent mal…

 

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