Le groupe automobile PSA vient de céder pour un montant de 29 millions d'euros (hors taxes) 29 hectares de son ancien site d'Aulnay à la société du Grand Paris (SGP). Objectif : construire le centre d'exploitation des lignes 16 et 17 du Grand Paris Express d'ici à 2023.
La société du Grand Paris (SGP) a acquis, le 28 février 2017, le terrain nécessaire à l'installation d'un centre d'exploitation du futur métro automatique du Grand Paris Express (GPE) sur une partie de l'ancien site de PSA Aulnay (Seine-Saint-Denis), qui a produit sa dernière Citroën C3 en 2013. Le groupe PSA a, en effet, cédé pour un montant de 29 millions d'euros (hors taxes) 29 hectares - sur les 180 qui lui appartenaient initialement - à la société du Grand Paris (SGP), lors d'une cérémonie à la mairie d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
"La plus grosse acquisition à ce jour"
La SGP réalise ainsi sa "plus grosse acquisition à ce jour", a signalé le président du directoire Philippe Yvin, le lendemain de la signature, en marge de la présentation des groupements de l'appel à projets "Inventons la Métropole du Grand Paris". "Nous y construirons le centre d'exploitation des lignes 16 et 17 du Grand Paris Express, le futur métro automatique en rocade autour de Paris, avec poste de commande et de contrôle centralisé et sites de maintenance", a-t-il ajouté. L'établissement public prévoit la création de 350 emplois sur ce centre, qui doit être opérationnel en 2023.
Par ailleurs, les acteurs des négociations entre le groupe PSA et l'établissement public foncier d'Ile-de-France ont laissé entendre mardi qu'un accord pourrait être trouvé prochainement pour l'achat de ces 107 hectares.
Une situation stratégique au Nord de Paris
Dans un communiqué, le maire (LR) d'Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza a salué une "première avancée majeure pour la revitalisation du site", qui employait 3.000 personnes avant sa fermeture par PSA fin 2013 et bénéficie d'une situation stratégique au nord de Paris, entre les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget, et accessible par les autoroutes A1, A3 et A104.
Chez Eiffage, "nous n'avons jamais traité autant de grandes affaires" (Benoît de Ruffray)
