DÉCRYPTAGE. La construction des 200km du futur réseau du Grand Paris Express nécessite d'extraire des sous-sols franciliens 47 millions de tonnes de terres d'ici à 2030. Leur gestion représente un défi environnemental et logistique immense pour la Société du Grand Paris. Un chantier dans le chantier dont la feuille de route en la matière tient en quatre étapes : caractérisation, traçabilité, évacuation et valorisation.


Le sujet des terres excavées dans le cadre de la construction du Grand Paris Express est central. Durant toute la durée du chantier, ce sont 47 millions de tonnes de déblais qui doivent être évacués et traités, soit 10 à 20% chaque année de l'ensemble de la production des déblais de la région Ile-de-France ! Le coût de leur gestion est à la hauteur du volume à traiter, évalué entre 1 et 1,5 milliard d'euros.

 

Jusqu'à maintenant, environ 25 millions de tonnes ont déjà été excavées. Un peu plus de la moitié donc. Ou près de 5 fois l'équivalent de la pyramide de Gizeh ! Le traitement de ces déblais représente ainsi un défi aussi pharaonique que le chantier lui-même. Et une problématique particulièrement sensible, au regard des enjeux environnementaux qui y sont associés. Jean-François Monteils, président du directoire de la Société du Grand Paris, en charge du projet, l'a très vite compris à sa prise de fonction (lire encadré ci-dessous).
Il vous reste 87% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction
actionclactionfp