Concernant les bancs coralliens, présents aux abords du chantier, c'est Yves Capon, responsable de l'agence locale de l'association Biotope, qui explique : "Les zones situées à la pointe du Gouffre et aux Lataniers sont les plus sensibles du chantier". Afin de tenir compte de la présence de ces formations, le tracé de toute la route a été adapté. Afin de ne pas polluer l'océan avec des matériaux en suspension, des hydrocarbures ou des laitances de béton, les méthodes de travail ont été adaptées. Des bassins de décantation situés à distance du front d'avancement permettent d'éviter une trop grande turbidité de l'eau, d'ailleurs contrôlée en continu. Des barrages physiques en géotextiles sont également mis en place, le long des piles du viaduc ou des digues, afin de limiter que les matières ne se répandent dans le milieu naturel. Le spécialiste des questions environnementales poursuit : "Une trame bleue a été créée avec 6 éco-piles à alvéoles qui favoriseront le développement local de la biodiversité, à la manière d'un récif artificiel". Les plongées réalisées sur place démontrent en effet une appropriation de ces cavités par tout un ensemble d'algues et espèces aquatiques.

 

 

Nouvelle Route du Littoral mesures compensatoires
Nouvelle Route du Littoral mesures compensatoires © Région Réunion - J. Balleydier

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