Suite au discours de Christine Leconte, Olivier Klein, relais pour la majorité présidentielle, maire de Clichy-sous-Bois et président de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), a assuré qu'il considérait le logement et la façon d'habiter comme des enjeux majeurs. "Je suis maire, 99% de mes rendez-vous en mairie sont liés au logement", a-t-il certifié. Il a fait le bilan du quinquennat d'Emmanuel Macron, affirmant que la question du climat faisait partie du quotidien du gouvernement. Il appelle à considérer la zéro artificialisation nette (Zan) des sols comme une vraie opportunité, "pour réfléchir à ce que sera la ville de demain". Olivier Klein a également salué le fonds pour le recyclage des friches débloqué par le gouvernement mais aussi l'aide aux ménages MaPrimeRénov'. "Cinq milliards d'euros ont été alloués pour le renouvellement urbain au début du quinquennat, et à la fin, c'étaient 12 milliards d'euros, avec une volonté forte de faire du neuf, de la démolition-reconstruction et de la réhabilitation", a-t-il poursuivi, avançant les chiffres de ces opérations. "160.000 logements ont été réhabilités, cela représente une économie de 150 millions d'euros pour les ménages concernés." Le maire de Clichy-sous-Bois a annoncé vouloir faire des quartiers populaires un exemple pour le reste du territoire, en "redonnant le goût de la ville" aux Français. Cela passe par une redynamisation des centres-villes, avec des programmes déjà mis en place comme Action cœur de ville et Petites villes de demain. Il s'est dit favorable à une hausse de la construction des logements sociaux mais aussi à une "sanctuarisation de la loi SRU". "Il faut limiter à 40% le taux de logements sociaux dans certaines villes, agir sur les copropriétés dégradées et lutter contre les marchands de sommeil." Le porte-parole du président sortant s'est également dit "pour" le fait de réfléchir à continuer de transformer des bureaux en logements.

 

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