LECTURE. Dans Insoumission, son nouvel ouvrage, l'architecte Rudy Ricciotti règle ses comptes avec le BTP et rend un vibrant hommage aux artisans qui construisent à l'ombre des grues. Entre provocations et lucidité, le concepteur du Mucem signe un essai engagé.


Dix : c'est le nombre d'années qui se sont écoulées depuis la publication de son pamphlet L'Architecture est un sport de combat. Avec son nouvel ouvrage coup de poing, intitulé Insoumission : pour la survie de l'architecture et publié aux éditions Albin Michel en avril 2025, Rudy Ricciotti signe un livre mordant, provocateur, et au ton parfois cru qu'on lui connaît si bien.

 

Pour parler d'un édifice, le lauréat du Grand Prix national de l'architecture 2006, n'hésite pas à le qualifier de "temple du vide imbécile", par exemple. Dans un autre chapitre, l'auteur du Palais du cinéma à Venise affirme qu'un chantier, c'est "un champ de bataille". Preuve en est, quelques dizaines de pages plus loin, quand il raconte s'être "bastonné sur un chantier […] avec deux armoires à glace".

 

Aventures architecturales

 

En plus de 150 pages de textes, de perspectives et de photographies, le célèbre architecte français raconte, d'une plume toujours acérée,
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