FOCUS. La flambée des cours du gaz a conduit à une prise de conscience sur les systèmes de chauffage collectif. Les acteurs de la chaleur renouvelable sautent sur l'occasion pour insister de nouveau sur la pertinence de leurs solutions, entre création de valeur locale et moindre impact carbone.


Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, le gaz est malmené. D'abord d'un point de vue géopolitique, qui découle ensuite sur le plan économique : les cours ne cessent de flamber sur les marchés, entraînant de facto une crise énergétique pour les États et les collectivités, les entreprises et les ménages.

 

 

En cet automne 2022, la prise de conscience est donc générale sur les systèmes de chauffage collectif. "Des évènements conjoncturels extrêmement importants focalisent l'attention sur les solutions du chaud et du froid renouvelables", avance Yann Rolland, directeur général délégué d'Engie Solutions et président du SNCU (Syndicat national du chauffage urbain et de la climatisation urbaine).

 

Le syndicat, membre de la Fédération des services énergie et environnement (Fedene), rappelle qu'un réseau de chaleur est une infrastructure locale qui produit et distribue de la chaleur sur des territoires urbains, à l'échelle d'un quartier ou d'une métropole. On compte aujourd'hui
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