L'un des deux consortiums en lice pour l'extension de Monaco, dont faisait notamment partie l'architecte Daniel Libeskind, a fait part de sa déception suite à l'arrêt du projet la semaine dernière.

«Monte Carlo Sea Land», le consortium auquel participaient notamment les architectes Daniel Libeskind et Françoise-Hélène Jourda, et qui était candidat au marché d'extension en mer de Monaco, a démenti dimanche «tout commentaire (…) qui pourrait laisser penser que [nous] sommes satisfaits par la situation actuelle». La semaine dernière, le prince Albert II de Monaco avait annulé le projet lancé par la principauté visant à bâtir un cap artificiel d'une dizaine d'hectares, dont le coût était estimé entre 5 et 10 milliards d'euros. Albert II avait alors expliqué qu'il ne serait «pas responsable de lancer un projet de cette envergure dans les conditions actuelles» de la crise, et faute de garanties suffisantes pour l'environnement.

 

Le groupement, qui est en compétition avec celui mené par l'architecte Norman Foster, dit comprendre la prudence de Monaco concernant l'économie. Mais il souligne, au sujet des préoccupations environnementales, qu'au cours des derniers mois, les responsables de la principauté «ont pu plusieurs fois par semaine vérifier l'adéquation de [notre] projet aux principes et objectifs souhaités par l'Etat».

 

Le choix définitif du consortium devait avoir lieu en février prochain. Le montage du dossier pour ce projet a représenté un investissement de 20 millions d'euros pour le consortium, qui comprend, entre autres, les constructeurs Van Oord-Dragados, Soletanche et Besix.

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