Afin de préserver la biodiversité, le principe "éviter, réduire, compenser" a prévalu sur l'ensemble du chantier de la ligne 18. Il a parfois fallu adapter le planning en fonction des enjeux concernant les chauves-souris, par exemple. Car les interventions sur leur habitat naturel font l'objet d'une réglementation stricte et d'autorisations spécifiques. "Les mois de septembre et octobre, en début de période, constituent le moment idéal pour déboiser, celui où l'impact est le moins important. Or, au regard de l'ampleur du projet de la ligne 18, il se peut que les arrêtés dont nous disposons ne correspondent pas à nos besoins à la date prévue. Nous avons donc cherché à promouvoir d'autres modalités d'intervention." Artelia a obtenu un arrêté lui permettant ainsi de mettre en œuvre un protocole d'expérimentation consistant à réaliser des opérations de déboisement en fin de période, à la fin du mois de février.

 

Des mesures de compensation déjà mises en œuvre

 

Conformément aux engagements pris auprès de la Société des grands projets, le long de la ligne 18, de nombreuses mesures de compensation ou de réduction de l'impact écologique ont déjà été mises en œuvre, parfois même avant le début des travaux. Reboisement, aménagement d'une forêt urbaine, création de clairières, mise en place de nichoirs à oiseaux, ont notamment déjà été réalisés.

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