TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. L'augmentation plus que marquée des capacités de production d'énergies renouvelables durant l'année dernière n'aura pas compensé la hausse de la consommation d'énergies fossiles, selon un rapport. Aggravée par le conflit russo-ukrainien, la crise énergétique qui frappe le monde entier contribue à générer des profits "exceptionnels" pour les producteurs de combustibles fossiles.


L'année 2021, "un rendez-vous manqué avec la transition énergétique". C'est ainsi que l'organisation REN21 résume son rapport sur la situation mondiale des énergies renouvelables (ENR) qui est paru ce 15 juin 2022. Regroupant quelque 650 spécialistes de l'énergie, scientifiques, universitaires, gouvernements, structures non gouvernementales et industriels, cette "communauté" collecte et analyse des données relatives aux capacités de production des énergies fossiles et des ENR à l'échelle planétaire.

 

 

Et pour le cru 2021, le coche semble donc raté. Certes, les renouvelables ont fait l'objet d'une croissance record de leurs installations de production électrique (314,5 gigawatts supplémentaires, soit +17% en comparaison à 2020), mais leur part dans la consommation énergétique mondiale n'a fait que stagner (8,7% en 2009 ; 11,7% en 2019). Cela s'explique tout simplement par le fait que la production d'électricité d'origine renouvelable a eu beau engranger pas moins de 7.800 térawatts-heure sur l'année, elle n'a pas été en mesure de compenser les 6% de progression de la consommation mondiale d'électricité.
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