L'objectif était de respecter et de préserver, quand cela était possible, l'histoire du lieu. Les façades, escaliers, fresques et parquets d'origine ont été conservés. "Nous n'avons pas pu garder les vitrines historiques pour des questions d'étanchéité. Elles ont été refaites à l'identique et les menuiseries et quincaillerie ont été reproduites, avec l'installation de panneaux aimantés", déclare Guillaume Aubry. Les fenêtres ont, elles aussi, été refaites à l'identique. "Nous avons inséré un système de désenfumage pour permettre l'ouverture des rideaux et fenêtres, et avons ajouté un isolant résistant au feu aux menuiseries."
Les bureaux administratifs ont été déplacés dans une autre partie du bâtiment et possèdent un accès autonome. "Le personnel n'a plus besoin de passer par le musée pour y accéder", poursuit l'architecte. Au total, la surface d'exposition a pu être augmentée, passant de 1.200 à 2.000 m², auxquels s'ajoutent 600 m² consacrés à l'accueil des publics, ainsi que des espaces logistiques et techniques entièrement repensés.
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