Le travail a donc porté sur quatre dimensions : la symbolique, la technique, l'esthétique et la fonctionnalité. "Nous voulions un produit global, flexible et connecté", insiste Charles-Henri Mathis, l'un des pilotes du projet Cadre de vie des immeubles à vivre bois et des prototypes exposés chez Adivbois. Il a aussi fallu tenter de concilier les impératifs d'industrialisation propres à la filière, avec les désirs de personnalisation des usagers, sans oublier évidemment les besoins de réutilisation des matériaux, un sujet d'actualité à l'heure de l'économie circulaire.

 

 

Au bout de la chaîne, l'enjeu est aussi d'identifier et de toucher les publics réceptifs aux constructions bois : d'après une étude de Sorgem de novembre 2016 portant sur les perceptions et attentes des usagers des immeubles en bois, 95% des 1.500 Français interrogés pour l'occasion jugeraient le bois "chaleureux", 89% "décoratif", 84% "agréable au toucher" et 47% "sensuel". Mais l'objectif pour la filière est de capter de façon pérenne la cible "Esthétique/bien-être/logique de preuve", qui représente 23% du panel, avant d'assurer la massification avec une cible "Idéalisation" à 25%, et de fidéliser la cible "Maturité" à 13%. Concrètement, cette cible principale serait majoritairement représentée par des jeunes de 18 à 35 ans (générations Y et Z), toutes catégories socio-professionnelles confondues.

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