En ce qui concerne les investissements à réaliser en matière de développement durable, les maires et présidents interrogés prioriseront la rénovation des bâtiments dans les prochaines années. "Cet item est en forte progression, cité par 60 % des maires (41 % en 2011) et 50 % des présidents d'intercommunalité (40 % en 2011)", nous souligne l'AMF. La proportion est encore plus importante si les résultats sont pondérés par la population, la rénovation thermique étant alors citée par 70 % des maires." De plus, l'amélioration des systèmes de distribution sur l'eau, première priorité des élus en matière de développement durable dans les éditions précédentes, reste citée en deuxième position par 39 % des maires et 47 % des présidents. Le développement de la production des énergies enregistre, elle, une forte hausse (38%, +16 points par rapport à 2011) chez les maires. Comme en 2011, la construction de bâtiments haute qualité environnementale fait partie des priorités des intercommunalités (41%) précise le baromètre.

 

Par ailleurs, une majorité d'élus considère que chaque collectivité doit pouvoir porter ses propres investissements, mais également le soutien des autres échelons de collectivités. "Les présidents semblent considérer devoir être moteurs dans le financement des investissements du territoire (90 % des réponses), mais les maires s'attachent également à rappeler le rôle de la Région et du Département dans ces investissements", poursuit l'étude.

 

"La baisse des investissements nuit à la compétitivité"
Philippe Laurent a donc saisi l'occasion de la présentation du baromètre AMF- Caisse d'épargne, pour réaffirmer l'inquiétude des élus: "Les élus se prononcent pour un souhait majeur de la pression fiscale et montrent leurs inquiétudes sur la diminution probable des investissements. C'est un point qui nous paraît essentiel. De plus, le message que nous souhaitons faire passer au Gouvernement au cours du Congrès des maires est clair : la baisse des investissements nuit à la compétitivité. Et ne prenons pas le risque de faire effondrer le niveau des comptes publics locaux."

 

<<div class="section div-comment" style="border:1px solid #000000;background-color:#f1eeef;padding:5px;clear:both;">b>Le baromètre en bref…
Ce sondage a été réalisé par téléphone par l'institut CSA du 17 au 28 septembre 2012 auprès d'un échantillon représentatif de 513 maires et les 25 et 26 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 101 présidents d'établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). "L'échantillon des maires a été stratifié selon la région et la taille de la commune et raisonné selon la taille de la collectivité, nous précise Jérôme Sainte-Marie, directeur adjoint de l'institut CSA. Certaines catégories, en termes de taille de commune, ont été surreprésentées de manière à disposer d'effectifs suffisants puis ramenées à leur poids réel dans l'échantillon lors du traitement informatique de l'étude."

 

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