S'il monte en puissance au fil des années, son coût est encore un frein pour les maîtres d'oeuvre, qui viennent de répondre à un sondage intitulé « Le BIM dans le secteur du BTP : le ressenti des architectes ». Détails.

Quelque 205 agences d'architectes se sont penché sur la question du BIM, dans le cadre d'un sondage initié par l'Ordre des architectes*. Les conclusions sont sans surprise : malgré une montée en puissance, son coût reste un frein.

 

Si la maquette numérique est définitivement entrée dans les mœurs des agences - 80% d'entre elles l'utilisent quotidiennement pour réaliser leurs projets - parmi elles, seules 45% ont recours à la 3D sous forme de maquette numérique BIM enrichie de données, indique le sondage du Cnoa.

 

Cependant, « la dynamique de passage au BIM est forte ». Ainsi, sur ces 250 agences interrogées, 35% déclarent être actuellement en train de se lancer et 15% l'utiliser seulement depuis un an. Mais si la dynamique est enclenchée, et le passage de la 2D/3D au BIM n'est pas perçu comme « compliqué » par les architectes qui l'utilisent, c'est bien l'investissement financier qui demeure une barrière pour 80% des répondants.

 

Faciliter la conception et les échanges

 

Cette transition est en revanche perçue comme « compliquée » par les agences qui n'utilisent pas encore la maquette numérique. Rien de surprenant puisque la perception de la complexité du BIM diminue en fonction de son utilisation. Cependant, il est intéressant de noter que 53% des agences interrogées, et qui ne sont pas encore adeptes de la maquette numérique, envisagent de passer au BIM dans les douze prochains mois.

 

Pour quelles raisons ? « Faciliter la conception » pour 20% des agences ; « faciliter les échanges » pour 23% d'entre elles ; « améliorer les méthodes de travail » (20%). Gain de temps (14%) et gain financier (6%) arrivent toutefois loin derrière…

 


*Sondage réalisé en mai et juin 2016 par le CNOA auprès de 205 agences principalement composées de moins de 10 salariés.

 

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