BATIMENT 2050. La démarche commune du CSTB et de l'Ademe, lancée il y a deux ans, a abouti à quatre scénarios pour les bâtiments en 2050. Plus ou moins enviables, ils dessinent ce que pourrait être la société française d'ici 30 ans. Présentation et réactions.


Changement climatique, transition démographique, évolutions des usages, mutations technologiques… Devant "les défis qui vont transformer en profondeur la demande et l'offre immobilière dans les années à venir", l'Ademe et le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) ont lancé, il y a deux ans, des travaux de prospective "qui dessinent pour les bâtiments, d'ici à 2050, des avenirs plus ou moins cléments, mais probables".

 

De ces travaux, les deux organismes ont tiré quatre scénarios, qui n'ont pas vocation à s'appliquer "tels quels", préviennent Arnaud Leroy et Etienne Crepon, respectivement président de l'Ademe et du CSTB. "L'avenir ne sera pas tel ou tel scénario", insiste ce dernier. "Il sera surement un mélange de ceux-ci, et il sera surtout ce que nous déciderons ensemble". Ce travail, a loué la ministre du Logement Emmanuelle Wargon en ouverture, constitue une "mise en perspective utile", à rattacher sa démarche Habiter la France de demain, "centrée non pas sur le bâtiment mais sur l'aménagement du territoire, la protection des espaces naturels, et les questions de densité acceptable".

 

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