Une étude gouvernementale portant sur les prix pratiqués de 2.479 hôtels sud-africains lors du Mondial 2010 de foot montre qu'une majorité d'hôtels n'appliquera pas des tarifs trop exorbitants, et que les autres resteront dans la limite du raisonnable.

«Une majorité des hôtels, chambres d'hôtes et autres logements ne vont pas du tout appliquer de hauts tarifs aux supporteurs de la Coupe du monde 2010 de football, même si certains appliqueront des prix supérieurs à la haute saison mais restant abordables», vient de déclarer le ministre du Tourisme, Marthinus van Schalkwyk.
Début mars, le gouvernement avait, en effet, appelé le secteur privé à ne pas augmenter ses prix de manière exorbitante pour ne pas entacher la réputation du pays à long terme auprès des touristes.
Ainsi, selon les résultats de l'étude que le gouvernement sud-africain vient de publier, environ 47% des établissements ont indiqué une augmentation similaire à celle d'une haute saison (décembre-janvier) durant la Coupe du monde. 26% des logements vont augmenter d'au moins 50% leur prix et 11% de 100%.
La hausse des prix devrait surtout toucher la province du Gauteng, qui englobe Johannesburg et trois stades du Mondial, qui se déroulera du 11 juin au 11 juillet. Environ 65% des établissements ont prévu des augmentations de plus de 50% au-dessus des tarifs de haute saison dans cette région. A Durban, ce chiffre s'élève à 53% et au Cap à 20%.

actionclactionfp