Mais comment avanceront les fameuses capsules ? La propulsion des navettes entièrement construites en carbone sera assurée par des turbines à hydrogène disposées à l'arrière, et par des "moteurs à induction linéaire silencieux, alimentés par des batteries au graphène embarquées". L'hydrogène sera stocké sous forme solide (hydrures) et sera transformé dans un convertisseur, lui aussi installé à bord. La cabine sera isolée des systèmes propulsifs et sera, elle, pressurisée, à l'image - rassurante - d'une capsule de survie.

 

 

Entièrement automatisée, la navette embarquera entre 20 et 40 passagers. Elle sera mise en sustentation par une vingtaine de coussins d'air horizontaux, tandis que le guidage sera assuré par une vingtaine d'autres coussins qui enserreront le rail vertical. La startup Vaucanson explique : "Ces coussins d'air sont alimentés par des trompes, dont le flux est alimenté en énergie par des moto-ventilateurs, des piles à combustible à hydrogène et des compresseurs axiaux". Comme l'air sera raréfié dans le tube, des réservoirs d'air comprimé devront être embarqués. Pour corser la chose, le guidage par coussins d'air verticaux devra être complété par un système magnétique dans les courbes. A faible vitesse, SpaceTrain évoluera même grâce à des "roues motrices, directrices et rétractables en sustentation"…

 

Du côté du freinage, les deux systèmes interviendront : il sera assuré par des freins graphène-carbone enserrant le rail vertical et par une inversion de la propulsion à assistance magnétique. En cas d'urgence la sustentation sera diminuée et laissera le véhicule se poser sur des patins, eux aussi en carbone, disposés sous la capsule. Evidemment, à la façon de l'aéronautique, tous les systèmes seront doublés ou triplés, afin d'assurer une sécurité maximale. Quant au confort, Vaucanson assure qu'il sera maximal grâce au silence et au contrôle des phases d'accélération et de décélération.

 

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