DÉCRYPTAGE. Permises par la loi d'accélération des énergies renouvelables, les Zaer doivent permettre aux collectivités territoriales de planifier leur transition énergétique au plus près de leurs besoins. En pratique, des questions de gouvernance se posent encore. Les professionnels, eux, souhaitent davantage de simplification.


C'était l'une des dispositions phares de la loi d'accélération de la production d'énergies renouvelables (Aper). Censées permettre aux collectivités territoriales de planifier leur transition énergétique au plus près de leurs besoins, les zones d'accélération des énergies renouvelables (Zaer) commencent à porter leurs fruits. Ou, du moins, les exécutifs locaux ont désormais assez de recul sur le dispositif pour en tirer les premiers enseignements.

 

 

"Les Zaer permettent de flécher l'installation de nouvelles capacités ENR en mobilisant tout un écosystème d'acteurs - communes, EPCI (établissements publics de coopération intercommunale), Dreal (Directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement)...", rappelle Étienne Babeau, chargé de mission réseaux de chaleur et de froid chez Amorce, à l'occasion d'un colloque de l'association consacré à l'énergie. Si le principe a toujours été bien accueilli par les parties prenantes, il semblerait que des questions de gouvernance se posent encore.

 

Changer les règles des budgets locaux

 

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