URBANISATION. Pour l'Union nationale des aménageurs, le déficit de construction provoqué par la règle de zéro artificialisation "comptable" telle qu'imaginée par le Gouvernement serait encore plus important qu'aujourd'hui. Or le rythme de consommation foncière, qui a largement ralenti, permettrait de la souplesse.


Le Zan tel qu'imaginé aujourd'hui provoquerait un déficit qui dépasserait les 150.000 logements par an qui manquent aujourd'hui. C'est le résultat d'une étude commandité par l'Union nationale des aménageurs, qui a croisé plusieurs bases de données pour territorialiser à la fois le besoin en logements neufs et la surface disponible à l'urbanisation dans le cadre de l'interdiction d'artificialiser (en net) les sols.

 

François Rieussec, président de l'Unam, explique à Batiactu, le 28 mars, que "la majorité des communes a déjà intégré une trajectoire de sobriété foncière". La moyenne de la consommation foncière, ces dix dernières années, est de 25.000 hectares, ce qui correspond, avance-t-il, à 0,04% du territoire.

 

 

De 8 à 9% du territoire urbanisé

 

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