Le groupe de construction et de services Vinci est toujours "clairement intéressé" pour monter dans le capital d'ASF dans l'hypothèse d'une privatisation.

"Nous sommes clairement intéressés" depuis un an et demi -- date de la mise en Bourse de 49% du capital d'ASF--, a indiqué lundi une porte-parole de l'entreprise, qui possède près de 18% des Autoroutes du Sud de la France (ASF.

"C'est à l'Etat qu'il appartient de décider sur le fond et le calendrier", a précisé le groupe, alors que des informations de presse indiquait que le gouvernement voulait céder sa participation avant la fin de l'année.

Interrogé lundi par l'AFP, le ministère de l'Economie et des Finances avait indiqué que "des discussions interministérielles étaient en cours" mais qu'"aucune décision n'était prise pour l'instant".

Par ailleurs, la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef), ou encore la SAPPR (société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône), qui sont également susceptibles d’être privatisées, ne retiennent pas l’attention de Vinci, qui a réaffirmé ne s’intéresser qu’aux ASF.

Mi-juin, Vinci avait renforcé sa participation dans les ASF en rachetant la faible part détenue par son concurrent Eiffage (0,78%) se plaçant ainsi en bonne position pour sa privatisation.

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