BILAN. Le groupe dirigé par Xavier Huillard a subi de plein fouet la pandémie de covid-19, qui a impacté l'ensemble de ses activités. Les concessions souffrent particulièrement, alors que les activités de BTP se sont bien redressées en fin d'année. Batiactu décrypte et propose de découvrir le bilan 2020 dans un tableau de bord.


Ce 5 février 2021, l'heure est au bilan pour le groupe Vinci. Xavier Huillard, P-dg du groupe, présentait lors d'une conférence téléphonique, crise sanitaire oblige, les résultats pour l'année 2020. Une année évidemment "difficile", au cours de laquelle la major a été "durement touchée par l'épidémie, impactant l'ensemble de nos divisions sans exception".

 

 

Le choc de la crise au printemps 2020, provoquant arrêt quasi-total des chantiers par endroit, effondrement brutal du trafic autoroutier et aéroportuaire, pèsent ainsi sur les résultats. Le chiffre d'affaires du groupe recule de 10% en 2020, à 43,2 milliards d'euros. Il retombe un peu en-dessous de son niveau de 2018, alors même que l'année était bien engagée et promettait "une bonne moisson" pour reprendre les mots du P-dg prononcés il y a tout juste un an.

 

Le BTP quasi stable au deuxième semestre

 

Comme pour le premier semestre, c'est dans la branche concessions que la chute est la plus sévère, sur l'ensemble de l'année: le chiffre d'affaires y baisse de 32%, à 5,8 milliards d'euros. Le problème ici est que le trafic, "qui ne demande qu'à redémarrer comme nous l'avons constaté cet été", a été de nouveau stoppé net à l'automne, du fait de nouvelles mesures de confinement, de restrictions de déplacement et d'isolement prises dans de nombreux pays.

 

Si bien que "la baisse a également été très prononcée au deuxième semestre", ajoute Christian Labeyrie, directeur financier. Vinci Airports, Autoroutes et Highways ont malgré tout poursuivi les investissements et travaux engagés durant cette année, comme ceux des plans de relance et d'investissements autoroutiers en France, des aéroports de Santiago du Chili et Belgrade, ou encore de la Via 40 en Colombie.

 

Un impact covid évalué à 2,4 milliards d'euros

 

A l'issue de cette année particulière, le bénéfice net du groupe s'effondre : -62% à 1,242 milliards d'euros. "Le résultat aurait pu être légèrement meilleur qu'en 2019, mais la crise covid l'impacte négativement à hauteur de 2,4 milliards d'euros", évalue ainsi Christian Labeyrie.
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