URBANISME. Nouvelles orientations dans les Zac, maîtrise des projets dans le diffus, nouveau label, obligations de construction de logements sociaux… La nouvelle équipe municipale, autour du maire Pierre Hurmic, a présenté ses orientations pour le mandat qui s'est ouvert l'année dernière.


Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, a présenté les nouvelles orientations de la Ville en matière d'habitat et d'urbanisme, le 3 mai, en amont du conseil municipal du lendemain. S'il a assuré qu'il n'avait jamais été question d'arrêter de construire à Bordeaux, c'est bien un plan de réduction de la constructibilité et de ralentissement de la délivrance des permis qu'il a présenté, dans le double objectif d'éviter toute imperméabilisation des sols et de faire baisser le prix du foncier. En parallèle, la nouvelle équipe à dominante écologiste entend rattraper le retard en termes de logements sociaux.

 

"L'objectif de 3.000 nouveaux logements par an, qui est celui du programme local de l'habitat, est couvert par les opérations déjà lancées", a indiqué le maire, faisant référence notamment aux opérations de l'OIN Bordeaux Euratlantique, mais aussi aux Zac Bastide-Niel et Brazza, gérées par la Ville avec la Métropole. Ces nouveaux quartiers, "dans lesquels les Bordelais ne se retrouvent pas toujours, surtout dans la mesure où le béton est omniprésent", seront "poursuivis, mais dans une nouvelle trajectoire", a d'emblée annoncé Pierre Hurmic. Cette nouvelle trajectoire, conformément au programme présenté lors de la campagne électorale, sera celle du "zéro artificialisation" et, plus encore, de la renaturation d'une ville que d'aucuns jugent très minérale.

 

Fiasco de l'"urbanisme en liberté"

 

C'est ainsi, a détaillé Bernard Blanc, adjoint à l'urbanisme résilient, que sur l'opération Bastille-Niel, une reprise en main des espaces publics a permis de "retrouver 5.000 mètres carrés de pleine terre". Sur Brazza, une autre Zac, où un "urbanisme en liberté" avait été imaginé pendant le précédent mandat, les services de la métropole ont été priés de reprendre la main sur les voiries, qui en théorie devaient être entièrement laissées aux promoteurs, charge à eux de s'entendre sur la répartition des obligations de chacun. Un "fiasco", selon Bernard Blanc, qui entend y mettre fin.
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