FOCUS. Plus de la moitié des bâtiments à usage d'habitation collective ayant plus de 50 ans, avec des modes constructifs différents en fonction des époques et des régions, le risque d'effondrement doit être pris au sérieux. La surveillance périodique et les diagnostics préventifs restent indispensables.


Les souvenirs douloureux des drames qui sont survenus rue d'Aubagne à Marseille en 2018 ou, plus récemment, rue Pierre-Mauroy à Lille en 2022, doivent alerter sur un phénomène parfois sous-estimé mais dont les conséquences peuvent être terribles : les effondrements d'immeubles. Dans la mesure où 60% des quelques 1,5 million de bâtiments à usage d'habitation collective en France ont plus de 50 ans, la prudence est de mise.

 

 

Ce patrimoine vieillissant embarque qui plus est des modes constructifs différents, des logements bâtis à partir de 1948 lors de la reconstruction d'après-guerre aux barres HLM sorties de terre dans les années 1960. Si le béton armé s'est généralisé, tous ces bâtiments peuvent malgré tout recouvrir "des réalités extrêmement différentes en fonction des époques et des régions", relève Pierre Weyl, directeur métier du pôle immobilier durable chez Socotec.

 

Le groupe spécialisé dans le conseil en maîtrise des risques et en amélioration des performances a organisé un webinaire sur la prévention des risques d'effondrements d'immeubles en partenariat avec le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment). Les causes pouvant conduire à un écroulement sont en réalité nombreuses et s'additionnent d'ailleurs souvent.

 

Le "fléau" de l'eau

 

Il y a d'abord les défauts de conception, comme
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