Son alter-ego du cabinet Lelli ArchitecteS, Giovanni Lelli, renchérit : "Il y a deux types de bâtiments : ouverts et fermés. Ces derniers sont mieux pour maîtriser le process et la qualité de l'air. La partie traitement membranaire reste ouverte, mais pas celle de la biofiltration. Ce sont donc deux écritures architecturales très différentes". L'architecte explique avoir poussé le béton technique dans ses derniers retranchements, tant au point de vue de sa résistance face à des matières agressives comme les eaux sales ou les produits chimiques comme le chlore, que de son aspect plastique et visuel. Il évoque des coques colorées, des éléments munis de boules de verres translucides, un béton qui change de teinte suivant la température… "La maîtrise d'ouvrage est éclairée, ouverte aux innovations. Et tout le monde a joué le jeu, entreprises comprises", annoncent les deux architectes. Tous les grands noms du BTP français se côtoient donc sur ce chantier : Veolia et Suez - pour une fois associés pour cette unité d'exception - Eiffage TP et Vinci, NGE…

 

La notice architecturale que les maîtres d'œuvre ont travaillé "avec le souci de donner, par l'architecture des ouvrages eux-mêmes, une représentation positive de l'activité d'assainissement, de valoriser la lutte contre la pollution et une technologie avancée mise au service de l'environnement et de la préciosité de l'eau". Le résultat ? Des bâtiments effilés, alignés selon des perspectives de grandes dimensions, et dont les façades ou les toitures rappellent les missions.

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